"Orcs" de Stan Nicholls

Comme promis, voici :

Orcs
de Stan Nicholls

Ce cycle de trois livres commence par un combat que livre les Renards, un groupe de guerriers orcs d'élite. Les combattants envahissent une colonie humaine pour voler un cylindre plutôt étrange que convoite leur reine, la cruelle Jennesta, hybride mi-humain mi-nyadd. Alors que le groupe se remet en route pour la capitale, des kobolds surgissent de nul part et les attaquent. Les féroces guerriers orcs parviennent à repousser l'attaque, mais Stryke, le capitaine du groupe, se fait voler le cylindre. Un choix s'offre à lui : soit il retourne à la capitale, Tumulus, pour annoncer son échec à Jennesta, ce qui revient à signer son arrêt de mort, soit il part à la poursuite des kobolds pour récupérer l'objet, au risque de rentrer de mission en retard, et donc d'être mis à mort également. Sans réfléchir trop longtemps, il décide de pourchasser les kobolds. Lorsqu'ils les retrouvent, les Renards massacrent les kobolds et libèrent leur captif, un vieux gremlin nommé Mobbs. Mobbs leur apprend que le cylindre pourrait renfermer une instrumentalité, c'est-à-dire l'un des cinq artefacts magiques les plus puissants de Maras-Dantia. Le vieil érudit gremlin les pousse alors à partir à la recherche des quatre autres, afin de pouvoir libérer la race des orcs du joug que les autres races leur fait subir. Stryke, considérant que son retard de mission lui vaudra la mort, à lui et à son groupe, s'ils rentrent à Tumulus, décide d'aller chercher les autres pour avoir une monnaie d'échange valable contre sa vie. Il met en place un système inédit chez les orcs : le vote. Cependant, tous décident de suivre leur capitaine, et les vingt-cinq orcs partent donc à la recherche de ce qui pourrait être le salut de leur peuple.
Hélas, de nombreux ennemis se dresseront devant eux : trolls, kobolds, gobelins, nyadds, et sans compter la pire de toute les espèces, les humains. Car de la réunification des instrumentalités pourrait également dépendre la survie de Maras-Dantia, dont les humains aspirent la magie pour le compte de leur unique Dieu.

Genre : Fantasy pur et simple. Je n'ai famais lu un livre qui met en scène autant de créatures fantastiques.
Pour les plus de douze ans. Les scène ne sont pas très choquantes, et l'histoire reste relativement chaste.

Sans doute l'un de mes livres préférés après Eragon et Druss la Légende. Contrairement aux classique du genre, c'est du côté des "méchants" habituels que se trouve la narration, ce qui donne un autre point de vue sur la Fantasy en général. Et comme dans Druss la Légende, le héros, même s'il pourrait être un Messie ou un Héros, préfère rester simple capitaine, aspirant seulement à la survie de son contingent. De plus, l'opposition polythéistes "gentils"/monothéistes "méchants" est assez amusante, car les terroristes fanatiques ressemblent beaucoup aux Chrétiens de chez nous